Noir de peau, couleurs de vivre.

Et puis la foule, toujours plus pressée et oppressée, se serrait pour voir ceux qui dansaient dans les rues, vêtus de mille couleurs, de mille parfums d'ailleurs. Les tambours faisaient un vacarme enchanteur, créateurs de danses, de transes...Ils avaient espéré voir les gens de la grande ville les accompagner dans cet état de fête. Mais la ville reste grise malgré les éclats des sourires. Prisonniers du noir et blanc, les citadins ne seront que spectateurs.Si l'on mélange suffisamment la non-couleur aux mille teintes d'ailleurs, aurons-nous enfin une ville baignée de nuances arc-en-ciel ?

Photo : Carnaval de Bordeaux. Tous droits réservés Keridwenn.